Commençons tout d’abord par leur plus célèbre production : Matrix. C’est un film culte qui aura à jamais révolutionné le cinéma de science-fiction et d’action. Le scénario est très bien construit et tient la route malgré la complexité qui d’ailleurs le rend d’autant plus passionnant. Ce long-métrage est d’un réalisme et d’une inventivité stupéfiante. La mise en scène est hyper-sophistiqué et magistrale. En 1999, les Washowski révolutionnèrent le cinéma de science-fiction. En outre, le casting est parfait, et la photographie superbe, elle retranscrit parfaitement le climat futuriste voulu. Quant à la musique elle est entraînante et grandiose.
Il raconte l’histoire d’un programmateur informatique, Thomas A. Anderson est aussi hacker la nuit, sous le pseudonyme de Néo. Un jour, il est contacté par Morpheus, qui est certain que Néo est l’Élu. Celui-ci est censé comprendre qu’est-ce que la Matrice. C’est ce qu’il va découvrir tout le long de la trilogie. En réalité, la Matrice est une intelligence artificielle ultra-perfectionnée qui asservie l’humanité dans un monde parallèle.
Ensuite, après avoir regardé maintes fois Matrix, victime de son succès, j’ai été voir Cloud Atlas. Le film conduit la spectateur à travers des lieux et des époques bien différentes, du Pacifique Sud au XIXe siècle jusqu’à un futur post-apocalyptique. Six histoires composent le film, chacune avec ses particularités. L’histoire se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces-temps, pendant lesquels les êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre. Des trames différentes se déroulent et chacun doit prendre une décision qui aura des conséquences sur son parcours, dans le passé, le présent et l’avenir. Tout, absolument tout, est lié. Ce long-métrage interroge essentiellement sur les questions existentielles qui ne cessent de hanter les être humains. L’action et les scènes plus intimes se mêlent, pour former un tout. Il démontre ainsi que chaque individu a un cheminement personnel qui traverse les siècles.
Cloud Atlas est remarquable. Le scénario est encore une fois complexe et révèle l’ingéniosité des Wachowski. Même si celui-ci n’est pas le leur, puisque c’est une adaptation d’un roman. Pourtant, cela ne les a pas empêché de créer un long-métrage le plus fou, le plus ambitieux et le plus maîtrisé depuis fort longtemps au cinéma. Il dégage une certaine forme de perfection, grâce à la justesse de leur propos et ce qu’ils parviennent à toucher chez le spectateur. C’est un film qui donnent envie de le voir et le revoir en boucle jusqu’à maîtriser le moindre des petits détails et en capter toute l’essence. La bande son est signée Tom Tykwer, et elle est splendide et envoûtante. Les bouts de récits s’enchaînent avec fluidité et naturel pour former un tout cohérent et qui semble relier par quelque chose de solide. Le montage est tout simplement virtuose et parfaitement bien réussit. La mise est scène l’est tout autant. Le casting quant à lui est tout aussi ambitieux. On y trouve Tom Hanks et Halle Berry qui jouent divinement bien. D’ailleurs, le film se distingue par son originalité quant aux rôles des acteurs qui sont multiples et ne se cantonnent pas qu’à un seul personnage, tout ceci grâce à la magie du maquillage et des costumes. C’est un pur chef-d’oeuvre.
En début d’année, j’ai pu voir leur nouveau film ; Jupiter Ascending Il est loin d’être leur meilleur film, mais je n’ai pas non plus été déçu. Il est surtout basé sur les effets spéciaux et les visuels qui sont époustouflants. Néanmoins, l’univers du film est lui aussi intéressant. Les scènes d’actions sont toujours autant ahurissantes et spectaculaires, dignes des Wachowski. Cependant, en deux heures l’univers n’est pas assez fouillé et développé, et tout va un peu trop vite.
Pour ce qui est de l’histoire, cela se passe dans un futur lointain, la Terre est à son insu une colonie d’un empire galactique et commercial qui cultive les planètes et ses habitants pour en tirer un élixir qui permet aux dirigeants d’être quasiment immortel. L’heure de s’occuper de la Terre et de la moissonner est proche, mais un phénomène étrange fait qu’une simple humaine est le sosie de la défunte reine, et dont les trois enfants se disputent l’empire, dont la Terre fait partie. L’existence même de cette terrienne compromet leurs droits d’héritiers et ils vont chacun lancer leurs mercenaires et assassins à ses trousses pour l’enlever ou l’éliminer. On peut dire que Jupiter Ascending ne manque pas d’actions et tient plus d’une fois le spectateur en haleine.
Parlons maintenant de la nouvelle série de Netflix, Sense8 dont les Wachowski sont les réalisateurs. Elle me fait penser à Cloud Atlas mais en plus aboutis, plus long, et qui se passe pendant la même époque. C’est un véritable coup de cœur. Le casting est parfait, et on s’attache au fil des épisodes à chacun des huit personnages qui a chacun une vie bien différente. Leurs âmes sont liées dans leurs joies, leurs désirs et leurs peines et c’est ça qui est beau. Certaines scènes peuvent être choquantes, mais la justesse du discours et la réalisation ne vont que vers un seul but ; suivre l’évolution des protagonistes. Ce lien qui les lie change radicalement leur vie, ils apprennent à s’entraider dans leur vie quotidienne, mais surtout contre un seul et unique ennemi commun. Je trouve cette idée de pouvoir rapprocher des personnes totalement différentes autour de quelque chose d’unique tout simplement génial. Cette série aborde aussi des thèmes plus ou moins tabous de notre société, ainsi que les différents choix, croyances et styles de vie dans différents pays de notre planète. La bande-son est également magnifique (d’ailleurs c’est quelque chose qui m’a fréquemment marqué chez les Wachowski). Un véritable coup de cœur. J’attends la suite avec impatiente !
Je suis une véritable fan de ce remarquable duo de réalisateurs.